Annonces du 23 septembre au 1er octobre, messes du 25ème dimanche du Temps ordinaire

Comment dire ce qu’est, ce que sera, le Royaume, c’est à dire notre pleine communion de vie avec Dieu? Jésus tente de le faire pour ses disciples dont il sent bien les attaches bien terrestres. Ce sont celles de bons élèves qui pensent être récompensés puisqu’ils sont les premiers à l’avoir suivi. Et encore une fois, la parabole est « décoiffante » quoique parfaitement logique. Le salaire prévu, et annoncé clairement, est d’un denier (pas très généreux le vigneron). Les premiers embauchés l’ont accepté, ils reçoivent leur dû. Rien à dire, c’était un denier pour une journée sous le soleil. Les derniers embauchés l’ont été au même tarif, un denier.pour une heure. C’est une égalité parfaite au plan pécunier mais on se met facilement à la place des travailleurs du matin!

Et on peut élargir: comment ces païens tout juste convertis osent prendre la tête d’un communauté chrétienne alors que nous juifs étions les premiers appelés par Dieu? Il suffit de parcourir les Actes des Apôtres pour voir combien la question s’est posée. Comment l’Eglise peut donner une responsabilité à tel ou telle, tout juste converti ou tout juste arrivé alors que moi depuis.tant d’années je suis au service!

Le message du Christ est clair: Dieu est bon, il donne sans mesure et il tient ses engagements. Il ne nous dit pas que les premiers ne seront pas récompensés Ils le seront comme les derniers mais après eux. Dans une rame de métro bondée, les derniers montés descendent bien les premiers et ils ont tous payé le même ticket pour deux stations ou ligne entière.

. Christian Genre Diacre ofs

PS En relisant cette parabole, je revois ces hommes et ces femmes qui attendent sur les places, sous le soleil ou la pluie, qu’on les embauche pour la journée ou quelques heures à Katmandou, Bombay, Athènes, ou Porte d’Orléans…Pas sûr qu’ils trouvent un vigneron comme celui de la parabole.